Conseils pour éviter les blessures en Ashtanga.
Quelques astuces simples pour rester à l’écoute de son corps et éviter les douleurs.
L’Ashtanga est une pratique dynamique et exigeante qui peut, sans les bonnes précautions, entraîner des douleurs ou des blessures. Pour profiter pleinement des bienfaits du yoga tout en préservant son corps, voici quelques conseils essentiels pour pratiquer en toute sécurité.
Écoutez votre corps
Le plus important est de toujours être à l’écoute de vos sensations. Si une posture provoque une douleur aiguë ou un inconfort excessif, arrêtez immédiatement. La douleur est un signal d’alarme : ne cherchez jamais à forcer, surtout si vous débutez ou si vous n’avez pas encore acquis la souplesse nécessaire pour certaines postures.
Respectez votre rythme
En Ashtanga, il peut être tentant de vouloir progresser rapidement dans les séries de postures. Cependant, la progression doit être graduelle et respectueuse de vos limites actuelles. Pratiquez régulièrement et avec patience. En cas de doute, demandez l’avis d’un enseignant qualifié qui pourra vous guider dans la progression.
Apprenez les alignements corrects
Un bon alignement dans chaque posture est la clé pour éviter les blessures. Prenez le temps d’apprendre la technique et l’alignement appropriés pour chaque asana. Des postures mal alignées peuvent exercer une pression excessive sur les articulations, notamment les poignets, les genoux et les épaules. Laissez un enseignant corriger votre posture si nécessaire.
Soyez attentif à votre souffle
En Ashtanga, la respiration Ujjayi synchronisée avec le mouvement (vinyasa) est essentielle pour créer un flux harmonieux. Si votre respiration devient trop rapide ou désordonnée, cela peut être un signe que vous dépassez vos limites. Revenez à un rythme respiratoire calme et fluide pour rester connecté à votre corps et éviter les tensions inutiles.
Prenez des pauses si nécessaire
Il est tout à fait acceptable de prendre une pause lorsque vous en ressentez le besoin, même pendant un cours. Si une posture ou une transition vous semble trop intense, prenez un moment en posture de l’enfant (Balasana) pour récupérer et recentrer votre respiration.
Respectez les jours de repos et la récupération
L’Ashtanga encourage une pratique régulière, mais le repos est tout aussi important. Accordez-vous des jours de récupération pour permettre à votre corps de guérir et de se renforcer. Cela aide à éviter le surmenage et les blessures dues à une pratique excessive.
Conclusion
L’Ashtanga est une pratique transformatrice, mais elle doit être abordée avec patience et respect pour votre corps. En suivant ces conseils, vous pourrez pratiquer en toute sécurité et maximiser les bienfaits physiques et mentaux sans risquer de vous blesser. La clé est la régularité, l’écoute de soi et la volonté de progresser à votre propre rythme.